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Exhibition view, There is a crack in everything, Joan Ayrton, 2021
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Exhibition view, There is a crack in everything, Joan Ayrton, 2021
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Exhibition view, There is a crack in everything, Joan Ayrton, 2021
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Exhibition view, There is a crack in everything, Joan Ayrton, 2021
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Exhibition view, There is a crack in everything, Joan Ayrton, 2021
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Exhibition view, There is a crack in everything, Joan Ayrton, 2021
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Exhibition view, There is a crack in everything, Joan Ayrton, 2021
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Joan Ayrton Dam III, 2016-2020
Tirage numérique pigmentaire papier baryta prestige Canson 340g d'après négatif noir et blanc numérisé, encadrement : caisse américaine en chêne naturel
Edition of 3 ex + 1 EA -
Joan Ayrton Dam II, 2016-2020
Tirage numérique pigmentaire papier baryta prestige Canson 340g d'après négatif noir et blanc numérisé, encadrement : caisse américaine en chêne naturel
Edition of 3 ex + 1 EA -
Joan Ayrton Dam I, 2016-2020
Tirage numérique pigmentaire papier baryta prestige Canson 340g d'après négatif noir et blanc numérisé, encadrement : caisse américaine en chêne naturel
Edition of 3 ex + 1 EA -
Joan Ayrton Limen III, chronique peinte en couleurs noires et blanches, 2020
Laque glycérophtalique, laque à l'eau, colorants
Unique artwork -
Joan Ayrton Limen V, chronique peinte en couleurs noires et blanches, 2020
Laque glycérophtalique, laque à l'eau, colorants
Unique artwork -
Joan Ayrton Limen I, chronique peinte en couleurs noires et blanches, 2020
Laque glycérophtalique, laque à l'eau, colorants
Unique artwork -
Joan Ayrton Tokyo, concrete architecture, 2020
Tirages numériques pigmentaires sur papier baryta prestige Canson 340g, encadrement : caisse américaine en chêne naturel
Edition of 3 ex + 1 EA -
Joan Ayrton Tokyo, woman walking, 2020
Tirage numérique pigmentaire sur papier baryta prestige Canson 340g, encadrement : caisse américaine en chêne naturel
Edition of 3 ex + 1 EA
"À son retour de vacances, une amie m'a racontée son séjour dans les Hautes-Alpes où elle était restée quelques semaines. Après s'être extasiée devant la beauté des paysages, elle m'a ensuite confié les dangers spécifiques de la région. Dans le village dans lequel elle était logée, de nombreuses histoires circulent de marcheurs qui lors d’expéditions dangereuses sont décédés, entrainant parfois dans leur chute les sauveteurs venus les secourir. Tout le long de son récit, j’ai imaginé et fantasmé la rudesse d’une vie à la fois isolée et confrontée à une conscience aigüe de la catastrophe.
Quelques semaines plus tard je découvrais les photographies argentiques en noir et blanc de Joan Ayrton qu’elle a prise du barrage de la Grande Dixence dans les Alpes suisses, le plus haut barrage poids du monde construit à ce jour. Depuis 2016, elle a entamé un travail à partir de différents sites autour des notions de frontière, de rétention et de contention. Dans le prolongement de ses recherches en géologie et en sismologie, elle en est venue à s’intéresser à comment ces sites annoncent toujours une catastrophe à venir. Lors de notre rencontre, elle s’interroge à haute voix: « quel degré de pression met-on sur un objet avant qu'il ne cède ? » et d'ajouter « quel degré de pression met-on sur une personne avant que l’étincelle ne prenne feu ? »"
Extrait du texte Trois fois la même montagne de Marion Vasseur Raluy (2020)